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mercredi 4 décembre 2024
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Colza - photo : DR

Colza : Pourquoi la Tunisie patine ?

Le colza est très recherché en Tunisie, comment y remédier ?

Le colza devait permettre d’améliorer les performances de l’agriculture tunisienne, de renforcer l’autonomie nationale en huiles et protéines végétales, et de rééquilibrer la balance commerciale. Mais 30 ans après l’introduction de cette culture, la Tunisie n’a toujours pas récolté les fruits escomptés. A qui la faute ? 

Depuis trois décennies, des agriculteurs et des industriels essayent d’introduire et de développer le colza en Tunisie. Pour eux, cette plante représente la planche de salut de la céréaliculture et de l’agriculture tunisiennes en particulier.

La première expérience d’introduction du colza remonte au début des années 90. On la doit principalement à l’Office National de l’Huile (ONH). Auparavant, l’organisme public avait tenté d’introduire la culture du tournesol, «mais l’expérience n’a pas abouti parce que les superficies ont été affectées pour la plupart aux glibettes (dont les Tunisiens sont devenus très friands, ndlr)», regrette Mohamed Taieb Belhaj, expert agricole, et ancien fonctionnaire du ministère de l’Agriculture.

Cette première expérience s’est arrêtée en 2000. Une deuxième est en cours depuis 2014, avec toujours les mêmes objectifs dans le viseur : améliorer les rendements du blé et la performance des exploitations tunisiennes en diversifiant les rotations, renforcer  l’autonomie nationale en huiles et protéines végétales, et rééquilibrer la balance commerciale en réduisant les importations. Aujourd’hui, près de 15 mille hectares sont consacrés à la culture du colza, essentiellement dans le Nord du pays.

Mais à ce jour, ces efforts n’ont pas porté les fruits escomptés. C’est ce qui ressort de l’atelier national organisé sur cette thématique les 8 et 9 mars 2022 à Hammamet, par l’Institut National des Grandes Cultures (INGC), la Direction Générale de Production Agricole et l’Association pour l’Agriculture Durable (APAD), en partenariat avec l’Association pour le développement à l’international des filières oléo-protéagineuses (AGROPOL, France).

Source : nawaat
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