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samedi 3 mai 2025
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Aquaculture en Tunisie : Vers une révolution sanitaire guidée par la FAO

Dans le cadre de son programme de soutien aux services de contrôle officiel des produits animaux et végétaux, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a récemment intensifié ses efforts pour améliorer les normes sanitaires dans les élevages de pisciculture en eau douce en Tunisie. Cette initiative vise à renforcer les capacités des pisciculteurs et des vétérinaires officiels afin d’assurer une meilleure application des normes de biosécurité et de gestion sanitaire.

Un atelier de formation pour sensibiliser les acteurs du secteur

Les 28 et 29 avril 2025, un atelier de formation a été organisé à Tunis en collaboration avec la Direction Générale des Services Vétérinaires (DGSV). Cet événement a réuni des professionnels du secteur aquacole ainsi que des vétérinaires officiels pour discuter des enjeux liés à la biosécurité dans les exploitations piscicoles. Lors de cet atelier, la FAO a présenté un guide pratique sur la procédure d’élaboration d’un dossier d’agrément zoo-sanitaire pour les élevages de pisciculture intensive en eau douce. Ce document vise à accompagner les pisciculteurs dans l’enregistrement et l’agrément de leurs unités de production, garantissant ainsi une meilleure traçabilité et conformité aux normes sanitaires.

Dans le cadre de cette formation, les participants ont eu également  l’opportunité de visiter le Centre Technique de l’Aquaculture (CTA) de Boumhal, où ils ont pu observer directement les différentes pratiques d’élevage intensif en eau douce. Cette visite a permis aux pisciculteurs et aux vétérinaires d’échanger sur les défis et opportunités liés à la biosécurité dans des contextes réels d’exploitation.

Focus sur les espèces élevées et les défis sanitaires

En Tunisie, les principales espèces élevées en eau douce sont le tilapia et la carpe. Ces espèces nécessitent une gestion rigoureuse des conditions sanitaires pour éviter la propagation de maladies et limiter l’usage des antibiotiques. La FAO insiste sur l’importance des bonnes pratiques et de la biosécurité pour assurer une production durable et respectueuse de l’environnement.

Un engagement durable pour la sécurité sanitaire

La FAO a réaffirmé son engagement à collaborer avec la DGSV pour renforcer les capacités techniques et opérationnelles des services vétérinaires et accompagner les professionnels du secteur dans l’amélioration de leurs pratiques. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du plan d’action national sur la résistance aux antimicrobiens, qui vise à limiter l’usage excessif des antibiotiques dans les exploitations aquacoles. Grâce à ces initiatives, la Tunisie continue de progresser vers une aquaculture plus durable et conforme aux standards internationaux, garantissant ainsi la sécurité sanitaire des produits issus de la pisciculture en eau douce.

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