À l’approche de l’Aïd al-Adha, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime a publié une série de recommandations sanitaires destinées aux éleveurs afin de garantir des sacrifices sains et de préserver la santé des consommateurs. Ces mesures concernent notamment la vaccination des animaux, l’alimentation équilibrée, la biosécurité et le bien-être animal.
Vaccination et prévention des maladies
Le ministère insiste sur la nécessité de vacciner les animaux destinés au sacrifice contre les maladies contagieuses, conformément au calendrier établi par les services vétérinaires régionaux. Ces vaccins ne nécessitent pas de délai d’attente avant la consommation de la viande, ce qui permet aux éleveurs de garantir une viande saine sans résidus nocifs.
Alimentation et prévention des troubles digestifs
Une alimentation équilibrée est essentielle pour éviter l’apparition de maladies telles que l’entérotoxémie, une affection souvent mortelle liée aux troubles alimentaires. Les services vétérinaires recommandent de répartir les rations d’aliments concentrés de manière équilibrée et de fournir une quantité suffisante de fibres grossières, comme le foin.
Mesures de biosécurité
Afin de limiter la propagation des maladies, le ministère conseille aux éleveurs de séparer les animaux selon leur âge et leur taille. Il est également recommandé d’éviter l’introduction d’animaux d’origine inconnue ou le mélange avec d’autres troupeaux. En cas de besoin, les animaux doivent être traités contre les parasites internes et externes sous la supervision d’un vétérinaire.
Bien-être animal et conditions d’élevage
Le respect du bien-être animal est un élément clé des recommandations du ministère. Les éleveurs doivent fournir aux bêtes un environnement confortable et ombragé, une alimentation équilibrée sans contaminants ni additifs nocifs, ainsi qu’un accès permanent à de l’eau potable propre. En cas de symptômes suspects, il est impératif de contacter un vétérinaire et d’isoler immédiatement les animaux malades pour éviter la propagation de maladies au sein du troupeau.
Disponibilité des moutons pour l’Aïd 2025
Selon l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), l’offre locale de moutons dépasse cette année le million de têtes, ce qui devrait suffire à couvrir les besoins du marché national. Contrairement aux années précédentes, la Tunisie ne devrait pas avoir recours à l’importation de moutons, selon les données disponibles.
Ces recommandations visent à garantir des conditions sanitaires optimales pour les animaux destinés au sacrifice de l’Aïd al-Adha. En suivant ces directives, les éleveurs contribuent à assurer la sécurité alimentaire et le bien-être des consommateurs tout en préservant la santé de leurs troupeaux.